samedi 1 juin 2019

Edit : 30 mai

Oublis de la semaine : 

*rencontre avec Charlotte Baudonnel et son fils Carlo, et la crèche Hansel et Gretel
*soirée manquée à Montreuil
jeudi : ciné-club Un fauteuil pour deux
samedi : ET, l'extra-terrestre
*vendredi 31 mai : bibliothèque : rencontre de S, mère de D., dont la fille, au nom grec, orthographié à l'espagnol, D. aussi, vient d'avoir un fils, S. 
*Philharmonie avec H. (sur ses genoux), à l'arrivée à la crèche. 
*Nouveaux mots (et phrases) : c'est bon (en buvant l'eau du bain)
pain
oui
non
d'accord
Bana(ne)
coin coin
miaou
Hier (vendredi), quand Ménon m'a demandé de lui éplucher une pomme "à la cyclope", elle est allée chercher son livre de Soledad Bravi, Le cyclope, illustrant le passage de L'Odyssée. Dans le bain, elle a très vite réussi à imiter le jeu de vases communicants avec une petite bouteille de jus vide en verre et une partie du Petit plombier, celle avec le poisson à l'intérieur qui sert plus ou moins de niveau. 
Emprunts de mai : 
Philharmonie : 
-Le portrait de Nounours, Maria Kasai et Chaiki Okada, qu'elle apprécie beaucoup, mais surtout pour le personnage du chat, Grisouille. (Redite : quand nous sommes sorties sur le pallier l'autre jour, elle a dit plusieurs fois Miaou, et je me suis rendue compte que c'était parce qu'il y avait un chat dessiné sur le paillasson du voisin (il a effectivement un chat, mais je ne crois pas qu'elle ne l'ait jamais vu)).
-Quand un enfant s'endort (un peu pop-up), Malika Doray et Annelore Parot, beaucoup plus japonisant que le précédent, étonnamment et particulièrement mignon, mais pas très cartésien/solipsiste, car les rêves de tous les bébés ne forment plus qu'un seul rêve à la fin (un seul dessin).  
Moi :
-Le retour à la terre, 4 : Le déluge (et 5, mais pas encore lu), Manu Larcenet : J'avais déjà lu les premiers épisodes, mais j'ai voulu les relire à l'occasion de la publication du sixième, mais ils n'avaient qu'à partir du 4ème à la bibliothèque. Mais ça tombait bien car c'est celui des premiers mois avec leur petite fille, Capucine, si je ne me trompe pas, mais j'ai été un peu déçue. (J'y ai retrouvé l'apparition des cauchemars). Mais l'épisode sur le canard en plastique est pas mal, et d'ailleurs Philharmonie dit beaucoup "coin coin" en ce moment, elle a adoré les canards au parc, son premier playmobile est un ensemble avec une petite mare, une fermière, des oies et des canards et des petits canetons, absolument adorables. C'était à l'origine un cadeau d'anniversaire, mais je l'ai gardé et Philharmonie semble l'apprécier autant que moi (les jours où on n'a pas perdu un des petits éléments). J'ai essayé de mettre les oies sur la page où elles sont dessinées dans un autre livre emprunté, mais qu'on n'a pas rendu, et dont j'ai eu la confirmation qu'on pourrait, encore une fois, le prolonger, et dont le titre est le plus parfait qui soit : Petites choses merveilleuses, surtout quand on sait qu'il s'agit de plans de paysages japonais ou d'éléments traditionnels (j'ai appris que la journée des poupées était le 3 mars (un des épisodes de Miraï, ma petite soeur, où Ménon s'est effondré en larmes au moment où elle est en danger car elle risque d'être absorbée par le train, il la rattrape au dernier moment (si je ne me trompe pas), cela me rappelle qu'il faut aller voir (mais j'imagine que c'est déjà trop tard - le film sur les deux jeunes instrumentistes (flûte traversière et clarinette ? mais ça a l'air davantage pour adolescents), et le 5 mai, c'est la journée des garçons). Ce livre est un vrai livre de collection, je vais le commander à la librairie. 
Je ne suis pas à la musique cette semaine, mais le prof nous a expliqué la dernière fois pourquoi les japonais aimaient tant les français (et réciproquement), parce qu'ils avaient un art pour tout (qui se dit "do" comme "judo", il a pris plein d'exemples, et c'était assez convaincant. Son but était de nous expliquer pourquoi il appréciait tant la méthode Suzuki, et pourquoi la pratique d'un instrument (il prenait l'exemple du piano chez son fils), était exactement de même nature que celle d'un art martial, ses enfants faisant aussi par ailleurs du Kung fu, si j'ai bien retenu (mais ça ne se termine pas par "do"). Il a aussi expliqué, ce que j'ignorais, que dans la dégustation japonaise des 5 saveurs (il y en a une de plus que le sucré/salé/amer/acide, je crois), les japonais mangeaient du gingembre entre chaque bouchée pour neutraliser à nouveau leur goût. C'est étrange, parce qu'il me semble que le gingembre n'est pas un goût neutre, et même plutôt mauvais (je n'achète jamais de la kamboucha au gingembre, mais celle au citron, et aussi citron/figue, sont très bonnes). 
*J'ai été rassuré d'apprendre que mon ancien élève travaillait toujours pour la boulangerie de mon quartier, alors que je ne l'y voyais plus, mais on ne doit pas avoir les mêmes horaires. Par ailleurs leur sandwich au tofu n'est pas terrible, et le hamburger noir (au charbon) est une véritable escroquerie, il n'y a à peine plus d'une rondelle de tomate et un radis dedans. 
*J'ai oublié de raconter l'épisode où, pour la première fois, Ménon m'a corrigée en philosophie ! On parlait des platoniciens et j'ai dit, par exemple Socrate, et il m' a dit, non, les platoniciens ! Et son père a repris, par exemple Aristote ! Il était en train de nous faire croire qu'à l'occasion de son activité extrascolaire sur les jeux, il avait joué à un jeu sur des platoniciens, mais bien sûr...
Ils sont partis ce matin avec un petit playmobile légionnaire, Mellon a réussi à m'estorquer le jeu de playmobile historique sur une légion, qu'il n'avait pas voulu la première fois, auquel il avait préféré la légion des super héros (en figurines et cartes McDo...), mais comme je n'avais pas vu qu'il avait laissé les cartes dans la poche d'un pantalon que j'ai lavé et qui sont ressorties en très sale état, j'ai accepté, à l'origine, c'est parce que je lui avait dit à l'oreille que je pariais tout ce qu'il voulait que son père allait dire que la bd que j'avais rapporté de la bibliothèque (sur la vie du physicien Feynemann, sur le modèle du génial Logicomix sur Russell) serait complètement nulle (car il me l'avait déjà dit), mais comme il a tout entendu et a dit : "génial, en faisant un sourire particulièrement forcé ;-), l'autre a réclamé son dû. Bref, il a eu gain de cause à condition que Philharmonie en ait un, mais sans le bouclier, le casque et l'épée, pour éviter qu'elle ne l'avale - hier, elle s'est enroulée le mètre souple (de façon particulièrement serrée) que l'on avait sorti pour mesurer Mellon en remplissant sa demande de passeport - j'ai trouvé 126cm. Ce matin, ils avaient donc baptisé le personnage Tiberius Graccus, mais ont finalement préféré Marcus Graccus, dont ils allaient raconter l'histoire dans le métro.